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Résultats au vert pour Euralis

Christophe Congues, président d’Euralis (à g.), et Philippe Saux, DG, sont confiants pour l’avenir du groupe. Les rendements 2021 des cultures atteignent +30 %, l’activité semence est au rendez-vous et les fêtes de fin d’année se présentent bien. © EURALIS

Euralis a présenté ses résultats, lors d’une conférence de presse le 13 décembre. Tous les voyants sont au vert et confortent la stratégie reposant sur une offre de conseil et de services que le groupe a mise en place.

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Un chiffre d’affaires 2020-2021 de 1,44 milliard d’euros, en hausse de 100 M€ par rapport à l’année précédente, un Ebitda à 78 M€ qui progresse de 16 M€, un résultat d’exploitation qui augmente de 20 M€ pour atteindre 43 M€… Les résultats présentés par Euralis sont encourageants. « Nous avons mis en place une stratégie qui commence à porter ses fruits, se félicite Christophe Congues, le président. Nous enregistrons de bonnes performances économiques, malgré beaucoup de vents contraires qu’ont été les confinements, la fermeture des restaurants et celle des frontières de la Chine. Nous avons même amélioré de 16 M€ le chiffre d’affaires de notre activité agroalimentaire qui a atteint 193 M€. »

Les corners de vente en circuit court, La table des producteurs, implantés au sein des Lisa Point Vert du groupe, ont également enregistré une progression de 10 % de leur CA, ce qui a permis de reverser 8,5 M€ aux agriculteurs fournisseurs des points de vente.

Plus de phyto, mais des conseils

Le groupe coopératif, qui est l’un de deux seuls en France à avoir choisi d’arrêter la vente de produits phytosanitaires, a regroupé ces activités au sein de deux sociétés, EVV pour les produits de la vigne et Distrialis pour les autres cultures. Les négociations avec de possibles repreneurs n’ont pas encore abouti.

En revanche, l’offre de conseil et de services d’Euralis a été déployée auprès de ses 1 800 plus grosses exploitations adhérentes du Sud-Ouest. Un bon début. « Nous avons initié un grand plan de formation de nos techniciens, mais nous n’avions pas la capacité de nous rendre chez nos 5 000 adhérents dès la première année, reconnaît Philippe Saux, le DG. Nous comptons atteindre 2 000 à 2 200 fermes en 2022. »

Un projet de rapprochement confirmé avec Maïsadour

Même l’activité canard gras, pourtant touchée par l’influenza aviaire et la fermeture des restaurants, a amélioré sa rentabilité de 9,5 M€, grâce à une production en provenance de Vendée, épargnée par l’épizootie, et à un « pilotage précis de l’équilibre matière, clé de la rentabilité, entre foies gras, magrets, confits, becs et plumes ».

Euralis confirme le projet de rapprochement avec Maïsadour pour cette activité, la saurisserie et les boutiques Euralis gastronomie. « On a tellement souffert qu’il ne faut pas s’arrêter à l’éclaircie d’aujourd’hui, souligne le président. Notre projet commun est d’améliorer les process d’élevage et de gavage, le bien-être animal, et de chercher d’autres marchés. »

Une vocation énergétique à déployer

Enfin, Euralis affirme sa vocation énergétique et sa volonté de produire de l’énergie décarbonée, grâce notamment à l’installation de panneaux photovoltaïques sur ses bâtiments et ceux de ses adhérents, soit 500 ha de surfaces de toiture. Soixante dossiers sont en cours. En revanche, pas question de monter des parcs au sol et de perdre des terres agricoles. « Nous avons un rôle à jouer dans le futur mix énergétique », affirme Christophe Congues.

Florence Jacquemoud

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